Trois principaux bienfaits du cannabis pour l’épilepsie

Un médecin qui fait un test sur l'épilepsie sur une femme

L’épilepsie désigne un groupe de conditions caractérisées par des crises récurrentes, qui peuvent être convulsives ou non convulsives. Le cannabis et les thérapies à base de cannabis ont démontré des effets bénéfiques sur plusieurs types d’épilepsie, grâce à une variété de mécanismes biologiques.

Près de 60 % des crises d’épilepsie sont convulsives, c’est-à-dire qu’elles se caractérisent par des contractions rapides et involontaires des muscles pouvant entraîner un tremblement ou un tressaillement incontrôlable de tout le corps. Le type le plus courant est la crise tonico-clonique, qui implique une courte période de contraction des membres suivie de leur extension et d’un tremblement incontrôlable. Une période d’inconscience peut aussi survenir avant que la personne revienne à la normale.

Les crises d’épilepsie convulsives et non convulsives sont dues à une activité excessive des neurones cérébraux; si elles sont graves et prolongées, les crises peuvent endommager le tissu cérébral, notamment chez les jeunes enfants, lorsque le cerveau est encore en développement.

Cerveau humain animé avec épilepsie

Le syndrome de Dravet est un exemple d’épilepsie grave débutant dans l’enfance qui peut entraîner des troubles neurologiques. C’est une des manifestations épileptiques les plus rares, et les patients montrent un taux de mortalité de 15 à 20 %. Il y a toutefois diverses formes d’épilepsie, certaines moins sévères ; le syndrome de Dravet est l’exemple le plus grave.

En vertu de la prohibition des années 1970, le potentiel médical du cannabis n’a pas été exploité, et il commence tout juste à l’être. L’opinion publique n’était centrée que sur son aspect récréatif, et malgré son potentiel thérapeutique, son usage médical était interdit. D’anciennes études refont aujourd’hui surface, particulièrement dans le domaine de l’épilepsie, laissant entrevoir de nouvelles applications médicales du cannabis.

1. Bienfaits anticonvulsivants

Les propriétés anticonvulsivantes du cannabis sont connues depuis des siècles, peut-être même des millénaires. Des chercheurs ont testé les propriétés anticonvulsivantes des cannabinoïdes dès 1947.

Une étude précoce menée à l’université de Sydney en 1974 a démontré que le delta-9-THC administré à hautes doses présentait un effet anticonvulsivant sur des souris chez lesquelles on provoquait des crises au moyen de substances chimiques et de chocs électriques. On a constaté que le CBD augmentait cet effet du delta-9-THC, bien que les chercheurs n’aient pas observé que le CBD était efficace en soi.

Depuis lors, différentes études ont montré que le CBD possède en fait de remarquables propriétés anticonvulsivantes, tout en accentuant les effets du delta-9-THC. En 2001, une étude a démontré que le delta-9-THC et l’analogue delta-9-THC synthétique WIN 55,212-2 produisaient leur effet en agonisant les récepteurs CB1. Le CBD exerce ses effets d’une autre manière, puisqu’il n’agonise pas le récepteur CB1, mais agit plutôt comme un antagoniste faible.

Un médecin prescrivant un cannabis médical

En raison de son effet sur les récepteurs CB1 du système nerveux central, le delta-9-THC peut en fait provoquer des convulsions dans de rares cas, tandis que le CBD ne semble pas présenter cet effet secondaire en raison de son mécanisme d’action indépendant.

Le mécanisme précis utilisé par le CBD pour contrôler les convulsions n’a pas encore été établi, mais il se révèle extrêmement efficace dans le traitement de plusieurs types d’épilepsie dont le syndrome de Dravet chez les jeunes enfants et il connaît un vif intérêt comme traitement potentiel en raison de son absence de psychoactivité.

2. Bienfaits neuroprotecteurs

À mesure que la recherche sur le système endocannabinoïde avance, il devient clair qu’il joue un rôle important dans la régulation de la durée et de la fréquence des crises. En fait, une école de pensée entière soutient que l’épilepsie est le résultat d’un dysfonctionnement du système endocannabinoïde (un état hypothétiquement appelé déficience endocannabinoïde clinique), qui pourrait être dû à une lésion cérébrale, une infection ou une prédisposition génétique. Cette école de pensée a été fondée par le docteur et chercheur expert de la science du cannabis, Ethan Russo, et elle s’intéresse aussi à d’autres troubles neurologiques comme le Parkinson, la sclérose en plaques et le syndrome de Dravet.

Régions du cerveau sur le fond noir

En 2008, une étude publiée dans la revue Nature indiquait que les patients souffrant d’épilepsie temporale présentaient des systèmes endocannabinoïdes défaillants. Comme le suggère son nom, l’épilepsie temporale touche le lobe temporal du cerveau et produit habituellement des crises non convulsives avec un certain degré de troubles sensoriels (visuels, auditifs, olfactifs, voire gustatifs), bien qu’elle puisse également provoquer des crises tonico-cloniques dans des cas graves.

Les crises convulsives et non convulsives sont principalement dues à une excitation excessive des neurones cérébraux, la région du cerveau touchée variant en fonction du type d’épilepsie. Chez les patients en bonne santé, on pense que les cannabinoïdes endogènes anandamide et 2-AG jouent un rôle essentiel dans la régulation du niveau d’excitation neuronale, ce qui réduit le risque de déclenchement d’une crise.

Ainsi, chez les patients possédant un système endocannabinoïde défaillant, le cannabis et les thérapies à base de cannabis peuvent vraiment cibler la cause de l’épilepsie et produire un effet neuroprotecteur qui réduit la gravité et la fréquence des symptômes.

3. Protection contre l’état de mal épileptique  

Dans les cas d’épilepsie extrêmement graves, une condition appelée état de mal épileptique peut survenir. Une personne en état de mal épileptique peut présenter des crises continues qui durent plus de 30 minutes chacune ou surviennent à une fréquence supérieure à une crise toutes les cinq minutes, sans reprise de conscience intermédiaire.

Si le patient n’est pas immédiatement pris en charge par le corps médical pendant un épisode d’état de mal épileptique, la perte prolongée de fonctions cérébrales normales peut entraîner des lésions cérébrales, voire la mort. Si les soins médicaux adaptés sont apportés, les patients épileptiques survivent généralement à un épisode d’état de mal épileptique sans complications majeures.

Un homme ayant une attaque d'épilepsie

Toutefois, des preuves montrent que les cannabinoïdes, notamment les agonistes de récepteur CB1 tels que l’anandamide, le delta-9-THC et l’analogue synthétique WIN 55,212-2, peuvent assurer une meilleure protection contre l’état de mal épileptique. Dans une étude de 2006 publiée dans le Journal of Pharmacology, le WIN 55,212-2 a démontré le pouvoir de supprimer totalement les crises, y compris les épisodes prolongés associés à l’état de mal épileptique.

L’étude a également montré que le WIN 55,212-2 surpassait largement la phénytoïne et le phénobarbital en matière de suppression de l’état de mal épileptique.

Grâce à cette étude et à d’autres études menées ces dix dernières années, il a été démontré que les agonistes des récepteurs CB1 sont absolument essentiels pour mettre fin aux crises et empêcher l’apparition de l’état de mal épileptique chez les patients épileptiques. La recherche montre aussi une forte corrélation entre le système endocannabinoïde et l’excitation neuronale qui mène l’état de mal épileptique.

Par exemple, un rapport de 2007 révélait que si les neurones épileptiques recevaient des antagonistes de récepteurs CB1, cela pouvait provoquer une activité épileptique continue comme on peut l’observer chez les patients souffrant de l’état de mal épileptique. Si on la traitait avec des agonistes des récepteurs CB1, l’activité excessive s’interrompait. À l’inverse, lorsque des neurones non épileptiques étaient traités avec des antagonistes de récepteurs CB1, l’activité excessive ressemblant à l’état de mal épileptique ne survenait pas.

La subvention d’un million de dollars de GW Pharmaceuticals pour la recherche sur le cannabis et l’épilepsie

L’utilisation du cannabis comme forme de traitement contre l’épilepsie a fait l’objet de controverses dans le passé, particulièrement pour les types d’épilepsie affectant les enfants. Cependant, au cours des dernières décennies, les scientifiques ont pris d’assaut la controverse pour mieux comprendre l’utilité médicale du cannabis dans le traitement de l’épilepsie. Notamment, GW Pharmaceuticals a octroyé un million de dollars à l’université Readings.

L’université Readings a déployé une recherche dans laquelle trois composés ont été identifiés comme ayant le potentiel thérapeutique de contrôler les crises. Le cannabidiol (CBD), le ∆9-tetrahydrocannabivarin (THV) et GWP42006 ont significativement réduit le nombre et la fréquence des crises dans des rats. Les chercheurs étudient le cannabis pour découvrir des composés qui, ultimement, feraient complètement disparaître les crises.

Charlotte’s Web et l’arrivée du cannabis pour traiter l’épilepsie chez les enfants

Un des premiers essais sur des humains portant sur les effets du cannabis en cas d’épilepsie s’est déroulé dans les années 1980, mais ce n’est que durant la dernière décennie qu’il a fait l’objet d’un suivi. Essentiellement, le cannabis a été retiré de tout répertoire comme traitement potentiel de l’épilepsie ; il était d’ailleurs très mal vu de l’utiliser dans cette optique. De plus, il a toujours été très controversé de transposer des principes de l’utilisation médicale du cannabis chez des patients enfants.

En 2009, les frères Stanley ont commencé à produire une variété très forte en CBD appelée Charlotte’s Web dans le but précis de traiter une enfant épileptique du nom de Charlotte. Peu de temps après sa naissance, la petite avait commencé à avoir des crises fréquentes et violentes. Elle reçut un diagnostic de syndrome de Dravet. Aussitôt que Charlotte a commencé à prendre la variété de ratio CBD:THC de 30:1, la gravité et la fréquence de ses crises ont diminué presque instantanément. 

Josh Stanley, un des créateurs de Charlotte’s Web, a affirmé à CNN :

« L’idée la plus fausse que les gens se font à propos de traiter un enfant comme la petite Charlotte est qu’ils croient que nous la rendons high. »

Voilà un des plus grands obstacles que les familles et les chercheurs doivent surmonter lorsqu’ils essaient de mieux comprendre les applications médicales du cannabis dans le traitement de l’épilepsie. A l’heure actuelle, les effets du cannabis dans le traitement de l’épilepsie figurent parmi les applications médicales les mieux étudiées. Alors que se poursuit la recherche, le cannabis est de plus en plus reconnu et recommandé comme médicament pour certains types d’épilepsie, particulièrement ceux qui impliquent des crises.

  • Disclaimer:
    Cet article ne remplace aucun conseil, diagnostic ou traitement d’un professionnel médical. Consultez toujours votre médecin ou tout autre professionnel de la santé habilité. Ne tardez pas à obtenir des conseils médicaux et n’ignorez aucune recommandation médicale après avoir lu tout contenu de ce site web. 

Comments

18 réflexions sur “Trois principaux bienfaits du cannabis pour l’épilepsie”

  1. Je fumé du cannabis depuis plus d 1 an. Je suis épileptique et migraineuse. J ai parfois honte vis à vis de mes enfants.
    Ça m aidé beaucoup car quand je sens la crise je fumé parfois la crise passe, si j ai pas eu le temps de fumer car j ai pas senti la crise venir ben j attends de reprendre mes esprits et je fumé pour soulager mon Corp. Ça fait 6 ans que je suis épi, testé plein de médocs qui au final ne marche pas. J ai rien dit au neuro ou médecin traitant, ils ne comprendraient pas.

    1. Pour Machado,
      Vous devriez en parler à votre neurologue au sujet de votre médicament. Le neurologue de mon fils , nous a déjà dit que jamais qu’il fera des grosse crise ( grand mal) seulement des absences (petit mal).
      Avec le nouveau médicament ça a déclenché le grand mal et nous croyons que c’est le médicament ne lui fait pas. Pendant la crise, son visage est devenu gris, le sang , l’écume blanchâtre lui sortait par la bouche et il avait de la difficulté à respirer, ça durer longtemps 10-15 minutes environ. On croyais que notre fils mourrait..
      Ne prenez pas de chance , informer vous auprès de votre médecin.

  2. Christelle BOUGARD

    bonsoir jaimerai savoir comment avoir des medicaments autorise avec du canabis pour traitement epileptique.merci

    1. Olivier - Sensi Seeds

      Bonsoir Christelle, je recommande de parler à un médecin ouvert d’esprit. Salutations, Olivier

  3. Lilouminati

    Merci de toutes ces informations je peux enfin consommer du cannabis à petite dose sans trop m’inquiéter de mon épilepsie

  4. Sylent Jay - Sensi Seeds

    Bonjour garandes,

    Nous conseillons de s’adresser aux diverses associations militant pour le cannabis médical en France afin d’obtenir ce type d’informations. Par exemple, Mères pour la Marijuana : https://www.facebook.com/pages/M%C3%A8res-pour-la-Marijuana-France/151590471679963
    Il reste en effet compliqué d’accéder à ce type d’informations lorsque l’on vit dans un pays qui n’autorise pas le cannabis médical …

    Cordialement,

  5. Je fait des crises d’épilepsie depuis mes 6 ans j’en ai 30 maintenant… Avant je fesait 1 crises par semaines même sous depakine… Après mes grossesse j’ai desider d’arrêter mes traitement trop fatiguant et d’essayer le cannabis depuis 6 ans que je fume j’ai du fait 2/3 crise dans l’année et maintenant plus du tout et je m’en porte que bien surtout quand tu fait une crise devant t enfants

  6. Je suis maman d’une adulte de 34 ans atteinte d’une épilepsie sévère, diffuse (pas opérable) et médico-résistante depuis son plus jeune âge. En plus d’un traitement lourd (DEPAKINE chrono, LAMICTAL, EPITOMAX et RIVOTRIL) ma fille est équipée d’un stimulateur qui envoie des impulsions électriques vers le cerveau.
    Malgré tout ceci, des absences et des crises généralisées surviennent pratiquement chaque jour. Son frère (39 ans) à fait quelques crises au cours de sa vie mais n’a été sous GARDENAL que jusqu’à 5 ans et 1/2. Depuis qu’il est adulte il consomme de temps à autre du cannabis. Est-ce pour cela qu’il n’a jamais refait de crise d’épilepsie ???
    C’est juste un constat. Nous avons un ami qui a refusé la médecine traditionnelle pour se soigner au cannabis, depuis sa maladie n’évolue plus et il peut vivre normalement.
    Evidemment qu’on se pose des questions…
    Le problème, lorsque vous prononcez le mot cannabis chez le médecin… vous vous attirez toutes les foudres de la terre !!! Alors comment faire ? à qui s’adresser ? l’institution acceptera-t-elle toujours ma fille si elle prends du cannabis ?
    Pourtant j’aimerai tellement que cette épilepsie ne gâche plus la vie de ma fille !

  7. Sylent Jay - Sensi Seeds

    Bonjour Anonyme,

    Merci infiniment pour votre témoignage, qui montre encore une fois une des facettes du cannabis et de ses effets … « méconnus » …. que les prohibitionnistes partout dans le monde s’entêtent à ignorer.

    Notre seul souhait serait de pouvoir proposer des solutions à tous les patients qui ont grand besoin de médecines alternatives, ayant déjà dû subir des effets secondaires plus qu’inconfortables liés aux solutions chimiques préconisées par la médecine « standard ».
    La situation en France est quasiment comparable à de l’immobilisme pur et simple, situation qui commence à évoluer, très lentement mais relativement sûrement, ce qui constitue une avancée peu satisfaisante comparé aux progrès constatés dans d’autres pays, mais qui nous l’espérons, provoquera une prise de conscience plus large au sein de la population française.

    Si vous deviez avoir besoin de conseils sur la meilleure variété de cannabis médical pour votre cas personnel, n’hésitez pas à demander conseil sur les forums de Sensi Seeds. Si vous vous rendez à Amsterdam, bien sûr, n’hésitez pas à rendre visite à Sensi Seeds ou au Cannabis College. Notre équipe sera ravie de vous conseiller !

    Bien cordialement, et bon courage.

  8. Je voudrais apporter mon témoignage, étant moi-même épileptique depuis 12 ans : crises de grand mal (la totale) une à trois fois par an, « petites » secousses et absences beaucoup plus souvent, la 1ère ayant été visiblement déclenchée par une drogue mise à mon insu dans mon café, à l’époque.
    Je suis passée par 3 différents traitements prescrits par les neurologues (Dépakine chrono, Lamictal et Keppra), le dernier a été pire que tout: dépression, pensées suicidaires, perte d’appétit et problème de digestion (grosse perte de poids du coup), des bleus sur tout le corps (pb de circulation) et j’en passe.Et autant de crises.
    J’ai bien failli me foutre en l’air, à cause de ce foutu médoc.
    J’ai alors décidé de stopper tout traitement chimique (le plus doucement possible mais il y avait urgence donc bon, à ce moment-là j’ai refait une crise) et de me contenter de fumer ma sativa toute bio du jardin (ne me poursuivez pas je n’en fais plus et je n’ai plus de jardin 😉 ), j’avais l’impression qu’elle me faisait plus de bien qu’autre chose, à des moments où je me sentais fragile, apte à faire une crise (par manque de sommeil ou au réveil).
    C’est ce que j’applique, comme j’ai la chance de sentir le moment où les sursauts peuvent arriver.Et quand ils arrivent, grâce à ça ils s’arrêtent, ils ne se renforcent pas ou ne partent pas en crise généralisée comme avant.
    Pour le moment plus de crises de grand mal, très peu de sursauts et de rares absences (gérables même dans un boulot speed, ouioui, je respire, je reconnecte et c’est reparti!).
    En revanche l’herbe de type indica, à trop forte dose, me PROVOQUE parfois des sursauts.En tout cas elle ne bloque aucunement mes crises, seule la Sativa est efficace.
    Voilà, mon rêve serait d’avoir droit à un traitement comme celui-là, sans le THC, parce qu’en revanche je n’ai pas toujours envie d’en avoir l’effet, au réveil notamment!
    Malheureusement je vis en France.Avis aux médecins et autres concernés.
    Merci de m’avoir lue!

  9. bonsoir,

    je suis également épileptique depuis plus de 5 ans et il y a un an j’ai voulu fumer un « joint » avec accord de ma fiancer qui m’a accepté un peu de consommation, j’avais donc fumer pendant 2 semaines (1 joint le soir tout les 2 jours) tout le monde sais que le THC reste quelques jour actif dans le corps.
    quelques jours après le consommation j’avais RDV avec mon neurologue et avec plein de test il a vue avec résultat du labo qu’il y avais du THC, je lui avais dit que je fume très rarement et que je ne vais plus en reprendre, et d’un coup il me dit que je n’ai pas besoin d’arrêter de en prendre.
    cette prase m’avais choquer venant d’un professionnel de la santé.

    conclusion, qui croire ? mon neurologue ou l’état français avec cette pénalisation ?

    pour moi je fais confiance a mon neurologue et aux chercheurs.

  10. Je suis moi même épileptique et je prends un traitement médicamenteux depuis 2 ans, puis-je prendre du cannabis sans craindre de mauvaises réactions par rapport à mes médicaments justement !

  11. Continuez vos recherches car j'ai un ami atteint de crises d'épilepsie qui arrivent à les stopper par le traitement médical mais il continue d'avoir des "absences", il n'est plus lui même pendant quelques instants qui peuvent être fatals pour lui comme pour les autres : au volant d'un véhicule (dans son travail) il s'est souvent retrouvé dans le fossé et quand il revient à lui, il ne se souvient de rien. Récemment, sur le fenwick, il a défoncé une baie vitrée qui a failli blessé un de ses collègues ! Son médecin m'avait expliqué qu'après absence qu'il faisait, il morceau de sa vie s'effaçait totalement de son cerveau. Effectivement, il a oublié des tas de périodes de sa vie !

    D'autre part, mon fils atteint d'acné à l'adolescence a été soigné au "roacutane" médicament qui s'est avéré, des années plus tard, très dangereux pour le cerveau. Il souffre de crises d'angoisses permanentes et d'autres effets secondaires que seul le cannabis a réussi a canalisé.

    Il serait temps de réagir et de ne plus classer le cannabis comme une drogue dure !
    Pour les gens qui vivent autour de ces personnes malades, ce serait un soulagement que le cannabis soit légalisé.

    Je précise que je n'en consomme pas, pas plus que du tabac d'ailleurs qui est sans doute plus nocif pour la santé !

    1. Bonjour Klein,

      Merci beaucoup pour ce témoignage qui confirme encore une fois l’absurdité de la situation légale autour de cannabis, et surtout celle de ses propriétés médicinales, particulièrement en France.

      Cette recherche a été effectué par des scientifiques de l’Université de Reading, nous ne faisons que relayer l’information à ceux qui s’intéressent aux propriétés médicinales du cannabis.

      Nous espérons sincèrement que de plus nombreuses recherches soient effectuées en ce sens, car toute découverte concernant le cannabis sont autant d’arguments qui remettent en question la prohibition et son inefficacité évidente.

      Cordialement,

    2. Bonjour , effectivement j’ai connu se genre de mésaventure .. il y a un peu plus d’un an j’avais deja fais une crise d’epilepsie puis entre temps je me suis mis a fumer du cannabis . Quelques temps aprés j’ai arreté puis il y a 2 semaines j’ai refais une crise d’epilepsie sur mon lieu de travail . Je prend du lamictal 25mg mais j’ai decidé de me remettre au cannabis qui selon moi ne soigne pas l’epilepsie mais la diminue. Je souhaiterai aussi la légalisation de cette plante qui est classé la moins nocive des drogues ( 7eme comparé au tabac et a l’alcool qui sont 4eme et 3eme ) je souhaite tous le meilleur pour ton amis et que sa s ‘arrange pour lui

  12. Il y a encore beaucoup à chercher, le cannabis cache encore beaucoup de ses capacités pour la recherche médicale, il m'a permis d'aller en meilleur forme, j'avais beaucoup d'asthme et depuis que je fume une à deux fois par semaine je vais beaucoup mieux !

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    Dr Sanjai Sinha est membre du corps enseignant du Centre médical Weill Cornell de New York où il reçoit des patients, enseigne aux médecins résidents et aux étudiants en médecine et fait de la recherche en services de santé. Il prend soin d’éduquer ses patients et pratique la médecine fondée sur les preuves. Son grand intérêt pour l’examen médical est nourri de ces passions.
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