5 effets d’une trop grande consommation de cannabis : peut-on faire une surdose ?

Une femme couchée sur son lit avec ses bras suspendus au bord

Même si le cannabis est un intoxicant, il ne pose pas le même risque de décès que d’autres drogues telles la cocaïne ou l’héroïne. Il est pratiquement impossible de mourir d’une surdose de cannabis, bien qu’on puisse facilement en consommer trop, en particulier les personnes inexpérimentées. Voici les signes classiques d’une trop grande consommation.

Bien des gens présument que le cannabis est une substance « douce » qui ne cause aucun méfait. Il est vrai que le cannabis ne pose absolument pas les mêmes risques que d’autres drogues plus dures, mais il serait trop optimiste de suggérer qu’il ne cause aucun tort.

Heureusement pour les consommateurs de cannabis, le cannabis ne comporte virtuellement aucun risque de surdose mortelle. Il est pourtant très probable d’en prendre une trop grande dose ; ce qui est sûrement déjà arrivé au moins une fois à la majorité des consommateurs de cannabis.

Peut-on faire une surdose de cannabis ?

Toute substance est toxique à trop forte dose. Même des carottes ou des bananes peuvent avoir des effets physiologiques négatifs si elles sont consommées systématiquement en trop grandes quantités. C’est la même chose pour le cannabis. A ce jour, aucun décès n’a été rapporté ayant été directement causé par la consommation de cannabis, bien que le sujet soit controversé. La consommation excessive accidentelle est cependant répandue, mais qu’est-ce qui représente une dose excessive ?

Pour le déterminer, il existe un indicateur appelé la dose létale (DL) qui peut être appliqué à toutes les substances consommées par les humains en fonction de la masse corporelle. Par exemple, la DL médiane pour le sucre est de 30 g/kg ; celle du sel est de 12,35 g/kg. Cela signifie que pour un homme de 80 kg, une dose létale de sucre serait de 2,4 kg et de sel, près d’un kg. En revanche, la DL médiane d’héroïne est de 50 mg/kg lorsqu’inhalée, mais injectée, elle est aussi faible que 0,02 g/kg. Le cannabis présente une DL médiane beaucoup plus élevée.

Pour le tétrahydrocannabinol (THC), le composé psychoactif du cannabis, la DL intragastrique dans une formulation d’huile de sésame est d’environ 1,27 g/kg (dans les rats).  

David Schmader dans son livre Weed: The User’s Guide indique qu’une personne normale devrait consommer 750 kg de cannabis en 15 minutes pour faire une surdose mortelle. La plupart des variétés de cannabis renferment entre 15 et 20 % de THC, ce qui veut dire qu’un gramme de cannabis contient au plus 200 mg de THC. Il est virtuellement impossible de consommer autant de THC par inhalation ; par voie intraveineuse, il serait toutefois possible de faire une surdose de THC, selon certaines hypothèses.

Bien qu’il soit presque impossible de faire une surdose mortelle de cannabis, il est possible d’en consommer à l’excès, par accident, comme on peut le faire avec des friandises. Vous n’en mourrez pas, mais vous pourriez souffrir des cinq symptômes désagréables suivants.

1. Trop de cannabis peut causer un « white-out »

Un des effets secondaires d’une intoxication aiguë au cannabis est un malaise appelé en anglais « white-out » ou « whitey ». Comme le nom l’indique, le premier signe est un pâlissement du visage, suivi d’une faiblesse, de nausées ou de vomissements, et même, d’une perte de conscience temporaire.

Bien qu’alarmants, les symptômes ne durent pas longtemps. Si vous en êtes victimes, consommez une boisson ou une collation sucrée et asseyez ou couchez-vous. Si c’est votre ami qui en souffre, faites la même chose. Dans quelques minutes, la nausée et les étourdissements auront disparu.

Un homme regardant pâle et inquiet. Il fronça les sourcils et sa bouche est ouverte

Il est communément admis que ce malaise est causé par une chute du taux de glycémie qui expliquerait la subite faiblesse et le déclenchement de nausées. Pourtant, aucune preuve scientifique ne soutient cette hypothèse. En fait, très peu d’études se sont penchées sur les effets aigus du cannabis sur les taux de glycémie.  

Lorsque les effets du cannabis sur la glycémie ont été étudiés à la fin des années 60 et au début des années 70, la plupart des études ont rapporté l’absence d’effets importants. Cependant, les chercheurs d’une étude ont rapporté n’avoir trouvé aucune glycémie, mais ont noté une détérioration dans l’épreuve d’hyperglycémie. Ainsi, il semble que fumer du cannabis puisse augmenter la glycémie – exactement l’effet contraire de ce qu’on avait toujours cru !

Il est difficile de spéculer au sujet de la physiologie exacte à la source d’un white-out en se fiant aux résultats d’études désuètes. En outre, le cannabis étudié à l’époque contenait généralement 1 % de THC. Le cannabis fumé aujourd’hui peut parfois être au moins 20 fois plus puissant qu’à l’époque ; les études des années 70 ne peuvent être révélatrices des effets des variétés de cannabis d’aujourd’hui.

Que faire en cas de white-out

Bien qu’il n’y ait pas de preuves scientifiques appuyant l’utilité d’une collation sucrée, ce remède de grand-mère demeure efficace. La chose la plus importante à faire lors de la survenue d’un whitey est de s’asseoir ou de s’étendre pour éviter de se blesser en cas de chute ou de perte de conscience.

Ensuite, on prend quelque chose de sucré comme un verre de jus d’orange ou une barre de chocolat. S’il y a perte de connaissance, elle est momentanée et ne dure que quelques secondes, un peu comme quand on prend trop de vin. Il est possible que vous vomissiez, que vous perdiez connaissance quelques secondes, mais vous serez rétabli en quelques heures. 

2. Trop de cannabis peut causer des tremblements ou des frissons

Bien que le cannabis soit reconnu comme traitement précieux dans les maladies causant des tremblements, comme la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson, certains consommateurs se rendent compte qu’il peut lui-même provoquer des tremblements. 

Une main atteignant un verre d'eau. L'autre main tient le poignet opposé

Il ne semble pas y avoir eu d’étude officielle sur ce phénomène, mais de nombreuses sources décrivent comment certains consommateurs ont été affectés, au moins une fois, de tremblements qui durent de quelques secondes à une demi-heure.

Il est possible que le cannabis cause des tremblements en raison de l’effet stimulant du THC sur le système nerveux, ou d’une interaction avec le système de transmission dopaminergique.

Que faire en cas de tremblements

Il est important de distinguer entre des tremblements résultant d’une intoxication aiguë au cannabis et ceux qui sont plutôt des symptômes de sevrage chez les consommateurs dépendants.

Le meilleur conseil à donner à quelqu’un qui frissonne ou tremble après avoir consommé du cannabis est de respirer et de se détendre ! Attendez que les symptômes disparaissent, et prenez une moins forte dose la prochaine fois !

Si les tremblements sont causés par un sevrage, ils devraient disparaître après quelques jours, de même que tous les autres symptômes de sevrage lorsque les récepteurs CB1 dans le cerveau reprennent leur fonctionnement normal. 

3. Une bouche pâteuse d’avoir trop consommé de cannabis

Avoir la bouche ou la gorge sèche après avoir consommé du cannabis est extrêmement courant et, en général, il ne faut pas beaucoup de cannabis pour entraîner cet effet. Cependant, pendant une grosse soirée, la sensation de bouche sèche peut augmenter jusqu’à devenir extrêmement désagréable, au point que même boire de l’eau ou autre chose ne fait aucune différence.

Une femme blonde avec sa bouche ouverte. Elle pointe sa langue

Le cannabis rend la bouche des consommateurs pâteuse en raison de la présence de récepteurs cannabinoïdes de type 1 et 2 dans les glandes sous-mandibulaires (qui produisent 60 à 67 % de la salive d’une personne). Les agonistes cannabinoïdes comme le THC se fixent sur les récepteurs glandulaires et bloquent l’action des composés salivaires comme la norépinéphrine ou la méthacholine, entraînant une diminution de la sécrétion de salive.

Comment ne plus avoir la bouche pâteuse ?

Si vous avez la sensation désagréable d’avoir la bouche en coton, restez bien hydraté : cela réduira le problème dans une certaine mesure. Pour un soulagement plus complet, utilisez un émollient (une substance qui dépose un « film » humide sur une membrane muqueuse) à usage oral, cela devrait suffire. Beaucoup de médicaments peuvent donner la bouche sèche, et il y a donc de nombreux produits commerciaux destinés à combattre ce problème.

4. La paranoïa est un symptôme d’une trop grande consommation de cannabis

Même le consommateur le plus habitué peut sentir de la paranoïa sociale après avoir consommé trop de cannabis, mais les consommateurs novices sont plus sujets à ce symptôme, ayant moins de tolérance que ceux qui fument souvent. Cela étant dit, personne n’est à l’abri de la paranoïa après avoir consommé un peu trop de THC. 

Une femme à la recherche du côté et de fronçant les sourcils. Elle mordit ses ongles

Tous les consommateurs ne sont pas affectés de la même manière… De fait, les études montrent que si quelqu’un est anxieux ou déprimé, ou manque de confiance en soi avant la consommation de cannabis, il a plus de chances de souffrir de paranoïa après avoir consommé du cannabis.

Pour valider cette théorie, des chercheurs ont mené une étude en 2014 sur 121 participants âgés de 21 à 50 ans. Le tiers a reçu un placebo, un autre tiers du THC (intraveineux) et un dernier du THC accompagné d’une manipulation du « processus cognitif ». Le THC a augmenté la paranoïa, les réactions adverses (anxiété, inquiétudes, perception négative de soi) et déclenché une gamme d’expériences anormales en plus de réduire la capacité de mémoire de travail. Rendre les participants conscients des effets du THC (la manipulation du processus cognitif) n’a eu aucun effet. Cette étude d’envergure a montré que la drogue déclenchait des pensées paranoïaques chez les individus à risque.

Alors que l’administration isolée de THC a démontré causer la paranoïa, la plante de cannabis contient aussi des terpénoïdes dont le limonène et l’alpha-pinène qui peuvent atténuer de tels effets.

Que faire en cas de paranoïa déclenchée par le cannabis

Si vous éprouvez un accès de paranoïa après avoir consommé du cannabis, assurez-vous de laisser passer un certain laps de temps avant d’en consommer à nouveau, et diminuez la dose afin de rester dans les limites raisonnables. Un environnement confortable et non stressant et un état émotionnel calme et apaisé aident beaucoup à éviter tout sentiment de paranoïa.

Chose intéressante, quelques participants de l’étude ci-haut mentionnée ont rapporté être conscients du sentiment de paranoïa. Par exemple, un participant se sachant sujet à la paranoïa avait conscience que le cannabis aggravait cette prédisposition. Cette connaissance peut être utile lorsqu’on doit gérer une expérience paranoïaque déclenchée par le cannabis.

Historiquement, les ingrédients contenant les terpènes limonène et alpha-pinène sont utilisés comme antidotes en cas d’intoxication aiguë au cannabis. En Perse au 10e siècle, ce sont les agrumes qui étaient en usage, alors que les noix de pin sont utilisées depuis l’époque romaine. Une poignée de noix de pin avec un verre de limonade peuvent s’avérer efficaces ! 

5. Trop de cannabis peut provoquer une psychose

La psychose est un terme large pour décrire des épisodes de troubles mentaux impliquant la perte de contact avec la réalité. Ils incluent des hallucinations, des délires, des pensées troublantes et confuses et un manque de perspective et de conscience de soi.

Une femme tenant sa main à sa tête. Il y a une femme floue en double vision.

De tels troubles affectent environ 3 % des gens à un moment ou un autre dans leur vie, bien que les taux varient considérablement d’un pays et d’une région à l’autre. Une incidence plus élevée est observée chez les jeunes et les minorités ethniques, ainsi que dans les endroits où on retrouve un plus faible pourcentage de résidences occupées par leurs propriétaires.

L’association entre la consommation de cannabis et une plus grande incidence des cas de psychoses est bien établie : une méta-analyse avait rapporté des risques deux fois plus élevés d’apparition d’une psychose chez les consommateurs de cannabis comparativement aux non-consommateurs. Mais le cannabis cause-t-il véritablement une psychose, ou est-ce que les gens possédant une prédisposition sont plus attirés par le cannabis ? 

Il y a certainement beaucoup de gens qui attribuent leurs symptômes psychotiques au cannabis. Le sujet est pourtant complexe, et d’autres personnes affirment plutôt que le cannabis soulage leurs symptômes psychotiques.  

En grande majorité, la couverture médiatique, particulièrement les médias grand public, donne l’impression que l’existence d’une relation de cause à effet entre le cannabis et les psychoses est établie.

Pourtant, on peut présenter un contre-argument tout aussi convaincant. L’origine d’une maladie mentale et d’une psychose est complexe, et il n’a pas encore été déterminé laquelle survenait en premier : l’œuf ou la poule ? Il pourrait être possible que suite à l’apparition d’une maladie mentale, une personne décide de se traiter au cannabis, ce qui brouille les données. Personne ne réfute la corrélation entre le cannabis et la psychose.

Que faire en cas de psychose ?

Ce débat polarisé fera rage encore bien des années. Entretemps, ceux qui sentent que le cannabis accentue ou empire leurs symptômes psychotiques devraient peut-être réduire leur consommation, ou simplement prendre une pause.

Une autre solution pourrait être de consommer du CBD au lieu du THC. Alors que le THC est connu pour être un composé psychoactif, le CBD ne cesse de faire l’objet de recherches pour ses propriétés antipsychotiques. Un profil cannabinoïdes plus équilibré pourrait procurer une meilleure expérience à ceux prédisposés à la psychose.

  • Disclaimer:
    Cet article ne remplace aucun conseil, diagnostic ou traitement d’un professionnel médical. Consultez toujours votre médecin ou tout autre professionnel de la santé habilité. Ne tardez pas à obtenir des conseils médicaux et n’ignorez aucune recommandation médicale après avoir lu tout contenu de ce site web. 

Comments

25 réflexions sur “5 effets d’une trop grande consommation de cannabis : peut-on faire une surdose ?”

  1. Bonjour, je fumes depuis des années et ce a forte dose celui contenant du THC.
    Je fumes du matin au soir, et maintenant, voilà que je n’en ressens plus l’effet…

  2. Le 1er symptôme que vous avez décrit est en réalité le symptôme d’une overdose de nicotine. En général, les gens qui fument des joints mettent énormément de tabac dedans, c’est ce qui va causer ce « white-out », cet overdose de nicotine du au trop plein de tabac. F*ck le tabac !

  3. Suzanne Nadeau

    Je ne suis pas consommatrice de THC mais de CBD oui. Il y a deux jours, lors d’une fête chez des amis, on m’a offert du THC en inhalation dans une vapoteuse, du très fort. J’ai pris une bouffée, seulement une. Après quelques minutes, je suis tombée dans un état d’inertie totale, je ne pouvais plus bouger, ouvrir mes yeux, parler même mais je suis restée consciente. Comme on dit, j’étais molle comme de la guenille. Ça a duré deux longues heures. Mes amis ont pris soin de m’étendre sur un lit et de veiller sur moi tout le temps. Le lendemain, je me suis sentie étourdie toute la journée. Le THC n’est pas pour moi définitivement. Je mentionne également que je n’avais bu que la moitié d’une bière, donc, l’alcool n’a rien à voir avec ça. Ce fut une expérience très désagréable.

  4. Raphaël lamer Paquette

    Bonjour,
    Depuis l’âge de 15 ans j’ai commencer à fumer le cannabisme et maintient j’ai 23 ans. Après avoir remarqué que le cannabisme ne me faisait plus effet j’ai commencer à consommer de la wax pendant plus ou moins un an. La semaine dernière j’ai vécu deux mauvaise expérience jusqu’à me rendre à l’hôpital. Après avoir consommer une puff j’ai commencer à sentir mon cœur se débattre (145 battement min), suivi t’étourdissent et toute mon corps tremblait vers la fin je ressentais une énorme douleur torasique. Lors de cest deux épisode cetais exactement les mêmes symptômes, la première sa l’a durer 1h20 et la deuxième fois 45 min. Le diagnostic du médecin après plein de test a été pour les deux fois que cetais a cause du T.H.C. Le médecin m’a demander d’arrêter ma consommation au complet. Maintenant je fume du cannabisme a moins forte dose en petite quantité et malgré sa je me sens étourdi après consommation. Je n’est pas envie et je ne me sens pas capable d’arrêter, qu’est ce que vous me conseillerez de faire si vous étiez à ma place?

  5. Bonjour ça fait quelques jours maintenant j’ai fumé le canabis et j’ai toujours mal au crâne,est-ce que le canabis peut causer un cancer puisque je fume pas régulièrement

    1. Mark - Sensi Seeds

      Bonjour Yusuf,

      Merci pour votre commentaire !
      Nous sommes désolés d’apprendre votre situation.
      Comme Sensi Seeds n’est pas un professionnel de la santé, nous ne pouvons donner aucun avis médical autre que la consultation de votre professionnel de la santé agréé.
      L’expérience avec le cannabis est très subjective à la fois sur le plan physique et mental, et la réaction que nous avons chacun à la même souche ou dose peut être très différente.

      Merci encore et j’espère que vous continuerez à apprécier le blog.
      Avec mes meilleurs voeux,

      Mark

    2. J’ai 36 ans et je fume le cannabis depuis que j’ai 14 ans …..depuis le confinement j’étais a 2 grammes par jour…. ça a détruit ma vie ,mes relations,mes finances ….tout….ça dictait ma vie….c’était devenu boulot bedo dodo….la première pensée au réveil était d’aller en chercher….là,depuis quelques jours ,je suis passée de 15 joints a 2 par jour pour le moment et j’espère ne plus fumer du tout….je me sens mieux,moins triste et déprimée et motivé à faire pleins de choses et a voir du monde….ne commencez jamais surtout a haute dose 😉

  6. Christophe P

    Salut,
    C’est juste une petite correction qui a son importance.
    L’accoutumance, prenons une personne qui n’a jamais pris disons…de méthadone, le LD50 est de 30mg. Mais pour quelqu’un qui en prend depuis 20 ans et qui monte par paliers d’une semaine, il peut (je sais de quoi je parle), monter à 500mg voir 1gr (juste une fois pas quotidiennement).
    Pour le Cannabis, le LD50 est de 28kg/kg. Un homme de 80kg devrait donc manger 2240kg ce qui est impossible et mourrait bien avant de cytolyse hépatique (liquéfaction du foie).

  7. Rolande MARETS

    Pour le moment effet positif sur le sommeil par contre les douleurs causées par la fibromyalgie aucun effet

  8. Bien qu’il soit virtuellement impossible de mourir d’une surdose de cannabis, une consommation excessive peut rapidement mener à des effets indésirables des plus déplaisants. Ceux-ci incluent des nausées, des frissons et des crises d’anxiété. Usez particulièrement de précautions avec les aliments au cannabis. La meilleure chose à faire est de déterminer graduellement quelle dose est optimale pour vous.

  9. L’effet le plus important le plus grave et surtout le plus douloureux n’est pas cité…. Symptômes cannabinoide !!! J’en souffre depuis 3 jours , la douleur sur 10 varie de 3 à 9 !!! Et l’hôpital m’a renvoyé chez moi sans trop m’avoir aidé…. Personnes ne connais ce symptôme qui est ULTRA DOULEUR !! Impossible de trouver des gens atteints de ca !!

    1. Silent Jay - Sensi Seeds

      Bonjour Verdier,

      Merci pour votre commentaire.
      Ce symptôme n’existe pas en relation au cannabis ! Ou en tout cas, il n’a jamais été enregistré, et n’a pas été confirmé par quelque médecin que ce soit ces deux derniers siècles. Nous vous recommandons de consulter un médecin pour un réel diagnostic.

      Bien cordialement,

  10. Bonjour,
    J’ai fumé du canna et de la résine de canna durant 9 mois sans arrêt à forte dose, à un moment j’ai décidé de réduire ma consommation après des remarques sur ma consommation. 3 jours passèrent sans que je ne fume puis un ami est passé me voir et nous avons fumé ensemble (2,3 joints). Quelques temps après son départ, j’étais dans un état surprenant (je respirais mal, mon cœur battait à 100km/h, j’ai eu peur et la confusion total: stresse, paranoïa, peur de devenir fou) alors je décide d’arrêter carrément la consommation de stups( canna et résine).
    1ère semaine j’étais nerveux, angoissé, j’avais la peur de fumé même l’odeur me faisait faire des crises de paniques, c’était insupportables, j’avais l’impression d’être pas normal, j’avais l’impression d’être sur le chemin de la folie carrément. Donc je décide d’essayer de fumer encore pour vaincre cette peur que j’ai développé, Quand j’ai fumé sur le joint j’ai ressenti beaucoup de bien. Tout était redevenu « normal » -> plus de pensés louches, plus de stress, plus de battements, plus de panique ni d’angoisse.
    Après je reste 2 semaines consécutives sans fumé mais durant toute cette période j’avais comme un Labynthe dans ma tête, beaucoup de stresse, aucune motivation, j’avais l’impression d’être malade et je ne pouvais pas travailler faire mes cours et la vie quotidienne me semblait très difficile et j’avais l’impression de voir flou. J’ai pris des anxiolytiques naturels pendant quelques temps mais j’ai pas voulu être dépendant donc j’ai arrêté,c’était sans prescription. A la fin de ces deux semaines, j’ai fumé deux taffes et il y avait plus rien de toutes ces symptômes.
    Donc l’analyse que j’en ai fait est que : je me sens normal lorsque je fume je suis sans stresse ni peur, je suis dans mon équilibre.
    Et quand je suis à jeun j’ai l’impression que tout bascule et mon système envoi des signeaux ( ordres) à mon corps qui me font sombrer dans la démotivation, la fatigue, et des idées stressantes et angoissantes ! Du coup je suis au ralenti, gêner au fond de moi sans savoir pourquoi cette tristesse et cet état.
    J’ai pris des rendez vous chez des spécialistes mais c’est pour le mois de janvier… j’essaye de comprendre par ce que c’est très agaçant comme expérience.
    Merci pour votre attention

    1. Ce sont des symptômes de manque, tout simplement. Ils sont de durée variable selon les individus. Avoir persévéré dans votre abstinence, les effets indésirables se seraient estompés. Bonne journée !

  11. Salut !
    Je suis un peu perdu moi! J’ai fumé bcp bcp il y a 3 jours et je n’en ai pas du tout l’habitude et depuis je ressens des tremblements mais cela ne se voit pas! C’est comme çi ces tremblements seraient à l’intérieur de mon corps !
    Merci de me répondre, je suis un peu en panique !

    1. Sylent Jay - Sensi Seeds

      Bonjour Maura,

      Navrée de lire cela ! Buvez beaucoup d’eau, mangez sainement pendant une bonne semaine. Ce symptôme n’est pas particulièrement connu (en tout cas en relation avec le cannabis), mais il semble simplement que vous soyez déshydratée ou en carence d’une vitamine quelconque. Un genre de décuvage cannabique, peut-être ? Ou une réaction à une substance non-cannabique … Si cela continue, vous pouvez toujours consulter un médecin généraliste, qui même si peu ouvert au cannabis, pourra vous rassurer. En attendant, ne vous inquiétez pas !

    2. Votrd corp a asimiler le thc rapidement a forte dose il faut donc quelques jours pour que ca se dicipe le thc agit sur la partie frontale du crane (psycomoteur) du fait que c.est un decontractoir les tremblement sont juste du au fete que le thc est tjr actif donc inconciament on lute contre l.effet de lenteur geste plus lent que quand on a pas consomer mais on s.en rend pas compte generalement apres avoir fumer surtout si on consome ocasionelement en bref c.est juste un probleme de coordination qui va disparaitre ca peut etre une bonne ocasion pour aprendre a controler son corp un peu plus encore luter contre les tremblement bad trip la faim et la fatigue .noublions pas le cerveau controle la drogue et pas le contraire

    3. Salut ceci est un effet de ton subconscient à cause des médias qui emplifi les risque notre cerveau ce mais à paniquer et nous envoie des signaux cependant ce n’est pas causé par le canabis mais une réaction des hormones créer par votre cerveau car nous croyons sans le savoir l’es média. Tous a est normale bonne journée

  12. BOnjour,
    Cela ,ne m’etonne pas du tout pour une variété indica.. est ce pareil pour une varieté sativa qui est censé etre anti depresseur, energetique ?
    D’autres part fumer en mangeant sucré regule t-il le taux de sucre ?
    Bien a vous.

    1. Salut Aphidien, les hybrides représentant la part la plus importante du cannabis consommé, surtout les tendances sativa.
      Et mauvaise nouvelle, tu peux expérimenter le même genre d’effets négatifs avec une pure sativa, même s’ils seront evidemment influencés par le type de défonce que tu rencontre, mais autant te dire que quelqu’un qui deviens parano sous sativa le fait avec plus d’energie…

      À propos d’énergie, évidemment le cannabis entraîne une baisse de glycémie quelque soit le mode de consommation alors il est tout à fait déconseillé de fumer sur un estomac vide, et oui manger sucré (en se rappelant que le sucre met 15mn soit plus longtemps que le cannabis à monter) régule évidemment la glycémie, même s’il est plus pratique de manger des sucres complexes avant et des sucres rapides pendant
      Bien à toi

      1. Bonjour, cela fait quelque temp maintenant mais lorsque je décide de manger après avoir fumer du cannabis j’ai la sensation de ne plus savoir mâcher les aliments, du moins j’ai besoin d’énormement me concentrer. Et il m’arrive assez fréquemment d’avaler de travers, heureusement je mâche bien pour ne surtout pas m’étouffer mais l’inconfort reste présent et cela pendant 1 à 2 jour. Parfois je rencontre des difficultés pour mâcher même 6h après ma consommation. Cela fait déjà un moment que je suis expérimenté à l’usage de canabis et jamais je n’avait rencontré ces difficultés. Peut être est ce lié au perturbation moteur déjà bien connu, je pensse aussi que le problème vient du manque de sécrétion salivaire lors de la « pâteuse ». Je veille pourtant à bien m’hydratter. Cette situation bien que anodine peut s’avérer assez effrayante notamment lorsque l’on éprouve déjà de l’anxiété du à la prise de cannabis. Je précise que je connais actuellement un épisode de croissance de mes dent de sagesse qui ont pu déformer légèrement ma mâchoire et donc perturber les reflex de la mastication et d’avaler (qui reste un processus complexe impliquant une vingtaine voir une trentaine de muscle je ne sais plus exactement). Je souffre aussi probablement du syndrome héréditaire assez peu connu des médecins généraliste ehlers danlos qui tend à diminuer la proprioception chez les individus concernés par épisode régulier.

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    Sanjai Sinha

    Dr Sanjai Sinha est membre du corps enseignant du Centre médical Weill Cornell de New York où il reçoit des patients, enseigne aux médecins résidents et aux étudiants en médecine et fait de la recherche en services de santé. Il prend soin d’éduquer ses patients et pratique la médecine fondée sur les preuves. Son grand intérêt pour l’examen médical est nourri de ces passions.
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