Rick Simpson a atteint la cybernotoriété parmi la communauté cannabique à la suite de la diffusion de Run from the Cure sur You Tube en 2008, le documentaire qui a publicisé sa méthode pour produire un concentré de cannabis pouvant, affirme-t-il, guérir les cancers et d’autres maladies. Sensi Seeds l’a rencontré au cours de sa récente visite à Amsterdam.
La vidéo ci-dessus vous présente une interview exclusive de Rick Simpson par Sensi Seeds, à Amsterdam en juin 2016. Cette interview fut filmée à Hempstory, la boutique adjacente au Hash Marihuana & Hemp Museum, et a été réalisée par Scarlet Palmer. Nous espérons que vous l’apprécierez. N’oubliez pas de laisser vos messages et opinions dans les commentaires ci-dessous !
Bonjour Rick Simpson, merci de nous rencontrer. Pour débuter, qui êtes-vous et comment les gens ont-ils pu vous connaître ?
RS: Je viens de la Nouvelle-Écosse, au Canada, et il y a plusieurs années, j’ai découvert les propriétés thérapeutiques d’extraits pouvant être produits à partir du chanvre [sic], tout particulièrement des variétés indica.
En réalité, je suis ici pour libérer le cannabis, surtout l’utilisation médicinale. Avant toute chose, personne n’a le droit – en fait, personne n’a jamais eu le droit – d’interdire cette plante. Elle est maintenant tellement nécessaire, il y a énormément de personnes souffrant de maladies aujourd’hui. L’environnement dans lequel nous vivons affaiblit notre système immunitaire. Nous vivons dans un monde empoisonné et ça empire tous les jours.
Le cannabis n’est pas seulement bénéfique à la santé, il peut aussi satisfaire nos besoins énergétiques
Nous devons libérer cette plante parce que ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’une économie basée sur le chanvre, plutôt que sur les combustibles fossiles, une absurdité de nos jours. Le cannabis n’est pas seulement bon pour la santé, il peut satisfaire nos besoins énergétiques, enrayer la famine et ramener les gens à la terre. Je crois qu’il pourrait mettre fin au chômage. Il offre un futur à l’humanité. Nous pouvons rétablir cette planète, mais si nous continuons au rythme actuel, je crois réellement que nous pourrions disparaître dans 10 à 15 ans puisque notre système immunitaire est affaibli par notre environnement, et par pratiquement tout ce qu’il comprend. Si votre système immunitaire est fragilisé, vous n’avez plus rien pour combattre.
S: Vous êtes à Amsterdam en ce moment. Je sais que vous étiez ici en 2009 pour la Cannabis Cup où vous aviez reçu le prix du « Freedom Fighter of the Year », mais est-ce la première fois que vous rencontrez la famille Dronkers ?
R: En 2009, après avoir terminé la Cannabis Cup, j’ai été à Vienne et j’y ai rencontré deux des fils de Ben. Il n’y a pas vraiment eu de suite à ces rencontres. J’étais épuisé à l’époque, fatigué de tous les voyages que j’avais faits. Mais ce fut très aimable de leur part de me fournir un appartement pour cet événement. Selon ce que je vois, ils font du bon travail, alors je suis heureux de les connaître.
S: Récemment, vous avez été l’invité d’honneur au Cannabis Liberation Day où vous avez reçu le prix Koos Zwart (obtenu par Ben Dronkers l’an dernier) pour votre contribution à l’activisme lié au cannabis. Pouvez-vous nous en parler un peu ?
R: J’ai trouvé l’événement formidable. Il y a souvent des gens étranges aux événements liés au cannabis, mais lors de celui-ci, j’ai pu rencontrer plusieurs personnes qui sont vraiment sur la bonne voie pour tenter de légaliser le cannabis, et qui le font de la bonne façon. J’étais donc plutôt emballé de recevoir le prix et j’étais vraiment heureux d’assister à l’événement. La Cannabis Cup est comme une grande fête, mais celui-ci était de nature plus sérieuse, j’en étais donc très satisfait.
S: Pensez-vous que vous reviendrez ?
R: Oh oui ! J’en serais heureux.
S: Vous travailliez sur Run from the Cure 2 : Run to the Cure. Il y a eu une plate-forme web de socio-financement qui a été complétée avec succès et la bande-annonce est sortie en 2014. Pouvez-vous nous en parler un peu ? Est-ce que ce projet va toujours de l’avant ? Quand pouvons-nous espérer le voir ?
R: J’aimerais pouvoir vous le dire. Je reçois tout le temps des courriels me demandant des nouvelles de Run from the Cure 2. Je suis impliqué, bien sûr, et en fait, plus du quart de l’argent qui a été obtenu vient directement de ma poche, de la vente de livres. Alors l’idée était que Christian Laurette [le directeur et producteur de Run from the Cure et de la suite prévue – NDLR] devait terminer le documentaire et le sortir dès que possible. Mais au cours des deux dernières années, je n’ai pas réussi à communiquer avec lui. Alors je ne sais pas s’il a été menacé… la société peut nous réserver bien des surprises pour ralentir les choses. Je pense que Christian a fait un travail remarquable avec Run from the Cure, l’original, alors je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé ici. Mon but a toujours été de transmettre le plus d’information possible, mais dans le cas de Run from the Cure 2, je ne sais vraiment pas ce qui se passe.
La prise de conscience de Rick Simpson
Il y a aussi d’autres documentaires qui sont présentement en préparation. Nous avons beaucoup tourné en Inde quand j’y étais l’an dernier. Ce devait être Rick Simpson’s Wake Up Call. Ce n’est pas encore sorti. Il y a un autre homme aux Etats-Unis ayant travaillé sur d’importants documentaires ; il est intéressé.
Ce que je recommande à la plupart des gens, la meilleure chose que vous puissiez faire, est d’arrêter de lire les journaux et de regarder la télévision. J’ai éteint ma télévision en 2003 et j’ai commencé à regarder des documentaires : c’est de cette façon que nous recevons une vraie éducation sur le monde dans lequel nous vivons. Ce n’est pas tout ce qu’il y a dans Internet qui est vrai, vous devez juger par vous-même et trouver votre propre vérité. Mais croyez-moi, je pense que ces documentaires sont une bonne éducation pour quiconque.
S: Pouvez-vous nous parler de votre première prise de conscience par rapport au cannabis ?
R: Nous avons commencé à entendre parler du cannabis dans les années 60. Lorsque j’avais environ 20 ans, tous mes amis avaient commencé à fumer du cannabis. Mais évidemment, j’étais beaucoup plus malin qu’eux et j’ai continué avec l’alcool. J’avais environ 35 ans quand j’ai finalement commencé à fumer du cannabis et que j’ai arrêté de boire de l’alcool. Ce fut une expérience très positive parce que le cannabis aide à cesser de boire de l’alcool. Je n’avais jamais considéré le cannabis comme étant une plante médicinale, je n’y avais jamais vraiment pensé, jusqu’à ce que survienne mon accident. J’ai eu cette grave blessure à la tête en 1997 et je me suis retrouvé avec un syndrome post-commotionnel.
Les médecins m’ont donné toutes sortes de médicaments qui n’ont fait que du mal, ils ont aggravé mon état. Environ un an après ma blessure, j’écoutais un épisode de The Nature of Things avec le Dr David Suzuki intitulé Reefer Madness 2. Il montrait tous ces patients atteints de graves maladies fumant du cannabis, et ça les aidait beaucoup. À cette époque, je n’avais même pas de cannabis, alors je suis sorti et j’en ai obtenu d’un ami. Je l’ai fumé et j’ai réalisé que ça m’apportait plus que tout ce que les médecins me donnaient.
Le programme d’accès à la marijuana
Au Canada, nous avons un programme d’accès à la marijuana et j’ai pensé pouvoir obtenir une prescription auprès d’un médecin. Chaque médecin à qui je m’adressais me disait la même chose : « c’est encore à l’étude », « ce n’est pas bon pour les poumons ». Je croyais au système médical, vous voyez, puisque j’y ai travaillé pendant 25 ans. Je suis un ingénieur, je ne suis pas un médecin, mais j’ai travaillé dans un hôpital. Je croyais donc en ce qu’ils faisaient. Mais dès 1999, ces médicaments ont commencé à me rendre suicidaire. Un jour, désespéré, j’ai été voir le médecin et je lui ai demandé : « Que penseriez-vous si au lieu du fumer du cannabis, je produisais une huile essentielle de cannabis et que je l’ingérais ? » Le médecin a hésité, puis il a dit : « Eh bien, ce serait une façon beaucoup plus médicinale de l’utiliser. »
Mais ils ne voulaient toujours pas me donner une prescription. À ce moment-là, je faisais pousser du cannabis, j’ai donc produit mon propre extrait. J’ai honte de le dire, mais j’avais peur de le prendre. Connaissant les effets des indica, je savais que ce serait très sédatif. Comme je produisais un concentré, je ne savais pas quels seraient les autres effets, alors j’en avais un peu peur. Près de trois ans plus tard, à la fin de 2001, le médecin m’a fait venir à son bureau et m’a dit : « Nous ne pouvons pas faire davantage pour vous, nous vous avons donné tout ce que nous avions, vous devez maintenant vous en remettre à vous-mêmes. » Encore une fois, j’ai demandé une prescription ; encore une fois, elle m’a été refusée. J’étais vraiment dans une position où je n’avais aucun choix. J’ai commencé par prendre de petites doses le soir, environ une heure avant d’aller au lit, et j’ai ensuite augmenté la dose pour constater que mon extrait me permettait de profiter du sommeil et du repos dont j’avais besoin. Je n’avais pas eu de bonnes nuits en cinq ans. Mes pensées se sont éclaircies, ma pression sanguine est revenue sous contrôle et l’arthrite dans mes genoux a guéri. J’ai retrouvé un poids santé ; j’ai perdu 30, 40 livres. C’était tout simplement incroyable de constater tout ça. Les gens autour de moi le voyaient aussi. L’amélioration était très spectaculaire.
Trois lésions cutanées – mais pourquoi aurais-je le cancer?
À la fin de 2002, j’ai consulté mon médecin parce que je souffrais de trois lésions : une près de l’œil sur le côté du nez, une sur la joue et une autre sur le torse. Je les avais depuis les années 90, et comme elles ne guérissaient pas, je craignais un cancer de la peau. Le médecin les a examinées, et s’est déclaré plus inquiet de la lésion près de mon œil. Il a dit que nous la retirerions en premier, puis que nous nous occuperions des deux autres plus tard. J’ai subi la chirurgie et environ une semaine plus tard, j’ai pris un miroir grossissant pour inspecter la cicatrice, et j’ai constaté qu’elle était infectée. Malheureusement, c’est courant dans les hôpitaux de nos jours. C’était assez grave.
À ce moment précis, je me suis souvenu d’une étude qui avait été diffusée sur une station de radio locale autour de 1975, laquelle déclarait que le THC, l’ingrédient actif du cannabis, avait le pouvoir de détruire les cellules cancéreuses. J’ai alors pensé « ça alors, ce ne peut pas être vrai », parce que j’ingérais les extraits depuis environ un an et si c’était vrai, pourquoi aurais-je le cancer ?
Rick Simpson a presque renoncé à essayer l’huile
Ça me désole de le dire, mais j’ai presque renoncé à l’essayer. Mais j’ai pensé : « Enfin, j’ai ces lésions de toute façon », alors j’ai appliqué une goutte d’huile sur celles sur ma joue et mon torse, et j’ai mis un pansement sur chacune. Quiconque affecté d’un carcinome basocellulaire connaît la sensation d’avoir des échardes dans la zone touchée, comme des échardes de bois. C’est toujours irrité, habituellement gonflé ou ça saigne un peu, et c’est généralement une lésion ouverte. Dès que j’ai appliqué l’extrait, j’ai immédiatement remarqué que la sensation d’écharde était partie. Je n’ai rien ressenti d’autre. J’ai donc laissé les pansements en place.
Quatre jours plus tard, je me souviens m’être regardé dans le miroir alors que j’enlevais les pansements, et j’ai été simplement stupéfait de constater que c’était complètement cicatrisé et que ma peau était seulement un peu rose. Celle sur mon torse était pareille. J’ai alors expliqué ce que j’avais fait à des amis et des voisins en déclarant : « je pense que cet extrait de cannabis a guéri mes cancers ». Évidemment, tout le monde a ri de moi ! « Oui, oui, Rick, la marijuana guérit le cancer, tu sais que tu es fou ». Environ sept semaines plus tard, la lésion qui avait été enlevée par une chirurgie est revenue en force. Je l’ai observée se développer et s’enfler, et j’ai ressenti de nouveau la sensation d’échardes.
S: Les médecins ont-ils effectué une biopsie lorsqu’ils l’ont retirée ?
R: Oui, ils ont effectué une biopsie [de la lésion sur son nez – NDLR].
S: Et les deux autres ?
R: Elles étaient toutes pareilles : la même sensation, la même apparence. Celle-là est revenue, alors j’ai simplement pris une goutte d’huile, je l’ai mise sur la zone touchée, j’ai mis un pansement que j’ai laissé pendant quatre jours. Quand j’ai enlevé le pansement, elle s’était complètement cicatrisée. C’était il y a bien au-delà de 13 ans, et je n’ai jamais eu à traiter ces zones à nouveau.
J’ai été au bureau de mon médecin quelques jours plus tard pour obtenir une copie du rapport pathologique et il y était clairement inscrit : carcinome basocellulaire. La femme du médecin était la réceptionniste et elle savait que j’avais plusieurs fois demandé des prescriptions de cannabis. Je lui ai dit que j’aimerais revenir en soirée pour discuter avec le médecin de ce sur quoi je travaillais. Elle m’a regardé et a demandé : « De quoi s’agit-il ? » J’ai répondu que le cancer qui avait été retiré était revenu sept semaines plus tard, et que je l’avais guéri, de même que les deux autres, avec de l’huile de chanvre [sic].
« J’ingérais déjà les extraits, je savais donc qu’il n’y avait aucun danger… »
C’est à ce moment-là que j’ai entrepris de distribuer les extraits à des gens. Au départ, c’était pour des problèmes de peau, tels que le psoriasis, le cancer de la peau, les brûlures au troisième degré ; ces types de lésions se guérissent à merveille avec l’extrait. Peu de temps après, j’ai commencé à en donner aux gens pour traiter des cancers internes, pensant que si ça guérissait le cancer à l’extérieur, ça pouvait peut-être aussi être efficace pour les cancers internes. Et comme j’ingérais déjà les extraits, je savais qu’il n’y avait aucun danger… À partir de là, ça a explosé. Les résultats étaient étonnants, et ils en parlaient à leurs amis et voisins, et de plus en plus de personnes venaient me voir.
S: Pouvez-vous nous dire ce que vous prévoyez faire prochainement ?
R: Je retournerai à Zagreb jeudi, mais j’espère aller en Espagne ou au Portugal au cours des deux ou trois prochaines semaines. Certains de ces pays sont maintenant beaucoup plus ouverts, même davantage qu’ici, aux Pays-Bas. Derrière des portes closes, vous pouvez cultiver un certain nombre de plants de cannabis, alors j’aimerais y aller et parfaire ces extraits pour atteindre un le plus haut niveau médicinal. C’est mon but, parfaire le médicament et diminuer le prix.
Voilà le problème avec le marché noir. D’où provient-il ? C’est la faute des gouvernements. Le cannabis a été cultivé pendant des milliers d’années en tant que culture agricole sans réglementation, rien. Alors pourquoi avons-nous maintenant besoin d’une réglementation ? La simple vérité est que s’il était légal de cultiver du cannabis adéquatement, vous pourriez aller acheter un kilo de buds médicinaux de grande qualité pour dix dollars. C’est une culture agricole qui n’est pas différente du maïs ou de toute autre culture. Nous avons besoin de liberté, et ce que j’ai toujours dit est que lorsque nous libèrerons le cannabis, nous nous libèrerons nous-mêmes.
Laquelle de vos variété serait la plus appropriée pour faire l’huile de Rick Simpson ? Merci
Mon préféré est Black Domina.
bonjour je souffre de fibromyalgie après 25 opération suit a deux accidents de la route je vie sou morphine depuis 17 ans tout met nuit debout a tourner en rond et a fumer alors je me suit mie a cultiver du cannabis et a le fumer jais 53 ans après mon premier joins ouf met douleur dans les jambe mon mal de dot mon glaucome se sont éteint et met premier bonne nuit on commencer ils et grand temps que nos gouvernement nous laisse libre de cultiver et de légaliser le cannabis an francs alain.