Ainsi, lorsqu’un expert connu de l’addiction comme Wayne Hall a présenté les résultats de ses 20 années de recherche au King’s College de Londres, résultats dans lesquels il déclare que le cannabis est aussi addictif que l’héroïne, seules deux conclusions se sont imposées : 1 – Wayne a vendu son âme il y a bien longtemps ; 2 – il n’est plus possible de faire confiance au King’s College.
La définition de la méthodologie de la science a marqué le moment où l’humanité s’est libérée des spéculations et des notions inspirées par la religion. Aujourd’hui, avec la mesure et la méthode, nous sommes, en tant qu’êtres humains, sur le point de découvrir la vérité qui se cache derrière les manifestations de la nature et de la réalité.
Ces méthodes et mesures devaient pouvoir être reproduites par d’autres scientifiques pour confirmer ces « nouvelles » réalités. Ainsi, depuis Newton jusque Hawkins, la méthode, la mesure et les mathématiques constituent le noyau de la science, et nous avons tous développé confiance et respect envers les scientifiques qui ont mené des travaux aussi brillants et fiables, changeant au final nos idées de la réalité et menant à une révolution technologique. Cette confiance allait néanmoins être rapidement exploitée autant par le monde des affaires que de la politique. D’un seul coup, tout ce dont on avait besoin, c’était un gars en blouse blanche dans un laboratoire pour vanter auprès du public les avantages d’un détergent, et nos esprits conditionnés y croyaient, en tous les cas au niveau du subconscient.
Ce qui intéresse les industriels et les politiciens, ce n’est pas tant la découverte de certaines vérités, mais c’est bien de nous vendre un produit ou une idée. S’ils veulent convaincre les masses, ils peuvent le faire par le biais d’un soi-disant sondage (« si beaucoup de personnes ont ce point de vue, alors ça doit être vrai ») ou par l’intermédiaire d’un quelconque professeur (« si c’est un scientifique, il doit savoir de qui il parle »). Aujourd’hui, les scientifiques aussi doivent gagner de l’argent pour vivre. Et vous savez qui les paye ? ….. OK, soyons clairs : s’ils travaillent pour une université, qui finance leurs projets ? …. Nous voyons régulièrement que certains sujets de recherche sont mis en avant alors que d’autres sont laissés de côté, généralement parce qu’ils vont à l’encontre d’intérêts politiques et/ou commerciaux.
Du coup, et pour dire les choses sans ménagements, la science semble être moins intéressée par la découverte de la vérité non altérée et mesurable pour laquelle la méthode scientifique a été mise sur pied : les mesures sont désormais importantes uniquement si elles sont utilisées pour soutenir une certaine idée. La recherche de la vérité nécessite toujours plus de soutien financier du fait qu’il est nécessaire de développer la recherche pour trouver cette vérité. La question « Comment allons-nous manger demain si nous découvrons la vérité aujourd’hui ? » constitue désormais un sujet de préoccupation chez les scientifiques modernes. Pour être certains de survivre financièrement, ils sont tous plus que disposés à vendre leur esprit au profit de l’industrie et de la politique. Et n’est-ce pas là une forme de prostitution ? Quoi qu’il en soit, les institutions du savoir sont prêtes à sacrifier le besoin de vérité pour celui de gagner de l’argent, et ce, peu importe la souffrance entraînée par leurs actes.
Ainsi, lorsqu’un expert connu de l’addiction comme Wayne Hall a présenté les résultats de ses 20 années de recherche au King’s College de Londres, résultats dans lesquels il déclare que le cannabis est aussi addictif que l’héroïne, seules deux conclusions véritablement scientifiques se sont imposées à notre esprit : 1 – Wayne a vendu son âme il y a bien longtemps ; 2 – il n’est plus possible de faire confiance au King’s College.
À la suite de la déclaration de Wayne, tous les journalistes de la presse traditionnelle/à sensation se sont jetés sur ses propos telles des mouches sur du crottin. Maîtres dans l’art de l’amnésie et de l’outrage sélectifs, tous prêts à sacrifier la vérité pour la guerre (guerre contre les drogues comprise), ils étaient tous très désireux de reprendre ses résultats sans les critiquer ni en vérifier les sources. Accorder le statut de spécialiste de l’addiction à Wayne Hall lorsque ce dernier ne reconnaît même pas que le sevrage brutal de l’héroïne et de l’alcool peut mener à un décès subit est plus que surprenant, surtout lorsque l’on sait que le cannabis ne peut tout simplement pas entraîner la mort. Peu importe la quantité que nous consommons ou avons consommée avant de décider de nous arrêter, la dépendance au cannabis ne peut pas nous tuer. Cependant, ce fait tout simple n’a pas été questionné dans la plupart des articles des médias.
Nous savons à présent de manière scientifique que le cannabis n’est pas une substance toxique et que le corps humain possède son propre système endocannabinoïde (cannabinoïdes produits par le corps humain) : les arguments avançant une dégradation physique n’ont désormais plus aucun poids. Les défenseurs de la prohibition se trouvent dans une situation d’impasse lorsqu’ils citent l’addiction potentielle ou le lien entre la consommation de cannabis et le développement de troubles psychologiques tels que les psychoses, la schizophrénie et la dégradation de la performance scolaire — arguments qui font frémir les véritables scientifiques qui continuent de suivre leur boussole morale, comme le professeur émérite de la Harvard Medical School et psychiatre réputé, Lester Grinspoon.

N’importe quel journaliste de la presse britannique qui se respecte devrait être conscient de ce qui s’est passé il y a quelques années avec le célèbre professeur David Nutt et son équipe scientifique. David Nutt avait reçu du gouvernement la mission de faire de la recherche sur les drogues, mais comme il s’est avéré que le gouvernement ne souhaitait pas connaître la vérité sur les drogues, il a été « viré » de son poste. Plutôt drôle de constater qu’à la fin on a déclaré que Nutt travaillait pour le compte du gouvernement mais contre les politiques de ce dernier, simplement parce qu’il n’était pas disposé à changer les résultats scientifiques pour les aligner avec les histoires que le gouvernement propage sur les dangers des différentes drogues. On peut trouver sur Internet des tonnes d’informations liées au professeur David Nutt, informations qui questionnent le rôle de la science dans la politique.
Aux Pays-Bas, notre politique actuelle est également basée sur une « mauvaise » science (rapport de la Commission Garretsen), qui considère en ce moment même que le cannabis présentant un taux de THC supérieur à 15 % est une drogue dure. Toutes les oppositions scientifiques faites à ce rapport sont ignorées par égard aux mesures policières répressives qui n’ont strictement rien à voir avec la réalité. J’espère simplement que la fiabilité et la crédibilité de cet homme (Wayne Hall) et de son université seront sacrément endommagées dans la mesure où le public verra de quoi il s’agit ici véritablement : de corruption.
Si cette histoire vous a rendu triste, jetez donc un coup d’œil sur les commentaires en appendice de ces articles lorsqu’ils seront publiés sur Internet. Nous commençons tous à prendre conscience de l’existence d’une science soi-disant polluée et le public n’avale plus ´cette science aussi facilement que l’industrie et le monde de la politique le souhaiteraient.
Il est temps que les scientifiques et les journalistes se rattrapent et s’ils ne le font pas, de plus en plus de gens se rendront compte qu’ils sont corrompus et que leurs propos n’ont rien à voir avec la science, mais sont l’instrument d’une véritable propagande.
Merci à Sensi Seeds par la voix d’Alan Dronkers de dénoncer les méthodes prohibitionnistes fallacieuses de nos gouvernants et d’une partie de la communauté « scientifique ». Ils méritent surtout le titre de « charlatans ». Heureusement, internet est un moyen de s’informer de façon plus documentée et ils ont de plus en plus de mal à duper le peuple, ce qui les oblige à développer des arguments mensongers ou cousus de fil blanc, qui, lorsqu’ils sont analysés et expliqués, les ridiculisent et les décrédibilisent. Ils sont au pied du mur et donc aux abois car désormais face à la vérité de l’oppression et des préjudices qu’ils ont fait subir au peuple et à la société ils sont à court d’arguments et jouent leurs dernières cartes. Nous vaincrons et si nécessaire leur demanderons de rendre des comptes.