Le cannabis aux USA – lois, usages et histore

The USA flag, a hundred dollar bill, and a cannabis bud

Aux USA, de nombreux États ont légalisé le cannabis à usage médical, récréatif ou les deux. Mais au niveau fédéral, il est toujours classé comme drogue de 1e catégorie, ce qui l’identifie comme étant aussi dangereux que l’héroïne. Et comme la culture du chanvre est maintenant légale aux USA, beaucoup se demandent si la législation va à nouveau évoluer.

    • Capitale
    • Washington, D.C.
    • Habitants
    • 343,256,000
    • Produits CBD
    • Illégal
    • Cannabis récréatif
    • Illégal
    • Cannabis médicinal
    • Illégal

Lois américaines sur le cannabis

La possession et la consommation de cannabis sont-ils autorisés aux USA ?

En matière de drogues aux USA, il existe aussi bien une législation au niveau fédéral qu’au niveau des États. Dans tous les cas, les lois fédérales prévalent sur les lois des États, y compris en ce qui concerne l’usage récréatif du cannabis.

Voici un bref récapitulatif des principales lois fédérales en matière de drogue aux USA :

Loi sur les substances réglementées

Cette loi a été adoptée dans le cadre de la loi-cadre de 1970 sur la prévention et le contrôle de l’abus de stupéfiants sous la présidence de Richard Nixon. Entre autres choses, elle a mis en place un système de classification des stupéfiants. Ils ont été répartis en cinq catégories – allant de la catégorie I (potentiel élevé d’abus, risque important pour la sécurité) à la catégorie V (traitement médical acceptable).

Le cannabis a été classé comme drogue de catégorie I, au même titre que l’héroïne et le LSD, entre autres.

Les lois contre l’abus de stupéfiants

En 1986, la Loi contre l’abus de stupéfiants a été adoptée. Cette loi fixe des peines minimales obligatoires pour les contrevenants, y compris ceux pris en flagrant délit de consommation de cannabis. Les conditions exactes des peines infligées dépendent de la quantité de drogues que détient l’individu et de quelle drogue il s’agit.

Cette loi a été amendée en 1988, avec l’introduction de peines minimales pour les mineurs pris en flagrant délit de consommation de cannabis. Comme on pouvait s’y attendre, cette loi a entraîné une augmentation de la population carcérale, un plus grand nombre d’individus ayant été emprisonnés pour des délits en rapport avec la drogue.

Sanctions en vigueur au niveau fédéral

Aux USA, la législation fédérale est axée sur le nombre de délits commis par un individu plutôt que sur les quantités réelles de cannabis.

La possession de cannabis est passible d’une peine de prison allant jusqu’à un an et d’une amende minimale de 1 000 $ pour une première condamnation. Pour une seconde infraction, l’individu peut se voir infliger une peine de prison allant jusqu’à 2 ans (avec une peine minimale obligatoire de 15 jours) ainsi qu’une amende de 2 500 $. Chacune de ces infractions est considérée comme un délit par la loi, et non comme un crime.

Cependant, toute infraction consécutive peut être considérée comme un crime, et les peines sont alors plus sévères. La peine minimale de prison est alors de 90 jours (la peine maximale est de trois ans) et l’amende passe à 5 000 $.

Pour compliquer encore plus les choses, chaque cas de possession de cannabis est classé dans l’une des deux catégories suivantes : simple possession ou possession avec intention de vendre.

Si l’individu est pris avec de petites quantités, cela est considéré comme étant pour son usage personnel et les sanctions précédemment mentionnées sont appliquées. Les individus pris en possession d’accessoires servant à la consommation de drogue, par exemple une pipe, sont assujettis aux mêmes peines.

Cependant, si l’individu est pris avec de plus grandes quantités (par exemple conditionnées en petits sachets), avec un équipement ou encore des biens associés à la vente de drogue, par exemple une balance ou de grosses sommes d’argent, cela est considéré comme une infraction plus grave.

La position du président Trump à l’égard du cannabis

L’actuel président américain Donald Trump a (jusqu’à ce jour) adopté une position plutôt ambiguë à l’égard de la législation sur le cannabis.

En 2018, Buzzfeed News a publié un rapport concernant le comité secret « anti-herbe » de Trump – qui projetait de lancer une série de campagnes publiques afin de diaboliser la drogue. Le rapport révélait que ce comité avait l’intention d’ignorer tous les faits ou informations positifs au sujet du cannabis médical et au contraire d’en souligner les aspects négatifs.

Cependant, d’autres sources prétendent que Trump est favorable à la légalisation du cannabis, ou tout au moins pour des usages médicaux. Greg James, éditeur de Marijuana Venture, remarque: « Trump n’est pas une personne mue par des convictions, mais plutôt quelqu’un qui fait tout ce dont il pense pourra lui valoir à court terme le soutien de sa base. »

Il est intéressant de noter que l’ancien  Procureur général des États-Unis Jeff Sessions a aussi déclaré que le cannabis n’était pas aussi dangereux que l’héroïne et que lors d’une audience, il a clarifié ce point :

« Notre politique (…) est de veiller à ce que les lois fédérales restent appliquées, et un État peut légaliser la marijuana dans le cadre de l’application de sa législation, mais elle n’en demeure pas moins illicite dans le cadre de la législation fédérale. »

Peut-on vendre du cannabis aux USA ?

La vente ou l’approvisionnement de cannabis est considéré(e) comme un délit bien plus grave que sa détention. Des sanctions sont prévues en cas de transport, vente ou trafic de drogue et déterminées en fonction des critères suivants :

  • Le type de drogue vendue ou transportée
  • L’endroit où elle a été distribuée
  • L’endroit où a eu lieu l’arrestation (les peines diffèrent d’un État à l’autre)
  • Si la drogue a été distribuée à des mineurs

Le cannabis n’étant plus classifié comme « drogue dure », les peines infligées pour son trafic sont moins fortes que pour d’autres substances comme la cocaïne ou le LSD.

Si un individu est pris en train de faire le trafic de moins de 50 kilos de cannabis, il peut se voir infliger une peine de prison allant jusqu’à cinq ans assortie d’une amende de 250 000 $ pour une première infraction. S’il est pris une seconde fois, la peine de prison peut aller jusqu’à dix ans assortie d’une amende de 500 000 $.

Les individus pris en train de trafiquer des quantités comprises entre 50 et 99 kilos peuvent se voir infliger une peine de prison allant jusqu’à 20 ans assortie d’une amende d’1 million de $ pour une première infraction.

Si la quantité de cannabis se situe entre 100 et 999 kilos, la peine de prison s’élève à 40 ans assortie d’une amende de 500 000 $, et si la quantité est supérieure à 1 tonne, le contrevenant peut être emprisonné à vie et recevoir une amende d’1 million de dollars. Les peines sont doublées si le cannabis est fourni à un mineur ou dans un rayon de 300 m env. d’un établissement scolaire.

Donner ou partager de petites quantités de cannabis avec une autre personne (sans que de l’argent ne change de main) est considéré comme un délit de possession, et non pas de vente ou d’approvisionnement.

Peut-on cultiver du cannabis aux USA ?

La culture du cannabis est classée comme « fabrication de stupéfiant » au regard des lois fédérales américaines. Cela signifie qu’elle est considérée comme une infraction pénale.

La sanction est basée sur le nombre de plants de cannabis cultivés par le contrevenant.

  • 50 plants ou moins : jusqu’à 5 ans de prison assortis d’une amende de 250 000 $
  • 50 à 99 plants :  jusqu’à 2 ans de prison assortis d’une amende d’un million de dollars
  • 100 à 999 plantes : entre 5 et 40 ans de prison assortis d’une amende de 500 000 $
  • 1 000 plants ou plus : 10 ans de prison ou la prison à vie assortis d’une amende d’un million de dollars
Les plantes de cannabis poussent à l'extérieur sous des clôtures de fil barbelé

Le CBD est-il légal aux USA ?

Aux USA, certains États ont légalisé le cannabis et ses dérivés (y compris le CBD) destinés à un usage thérapeutique ou récréatif. Cependant, le CBD est toujours illégal au niveau fédéral et techniquement, il est classifié comme stupéfiant de 1e catégorie.

Bien que le CBD puisse être consommé légalement dans certaines parties du pays, cela signifie donc qu’il ne peut pas être transporté au-delà des frontières des États. Cela pose problème aux entreprises qui fabriquent des produits à base de CBD. Certaines ont avancé le fait que leurs produits devaient être considérés comme des suppléments alimentaires ou des extraits de plantes, ce qui a incité la FDA à émettre des mises en demeure pour faire cesser ces activités, en insistant sur le fait que les lois fédérales ne considèrent pas le CBD dans ces termes.

Cette position a été davantage précisée en 2016, lorsque l’agence américaine de lutte contre les stupéfiants a créé une nouvelle catégorie afin de classifier les extraits de plante de cannabis (tels que le CBD). Ce classement a rappelé sans ambigüité que ces produits sont toujours illicites.

Plantes de cannabis et une pippette pleine d'huile de CBD

Qu’en est-il de la législation agricole ?

La loi agricole de 2018 qui a supprimé le chanvre (et ses dérivés) de la loi sur les substances contrôlées, a conduit un grand nombre de gens à penser que, le CBD devait pouvoir être vendu et acheté en toute légalité s’il était extrait du chanvre et ne contenait pas de THC.

Cependant, la FDA (Office de contrôle des médicaments et des produits alimentaires) a publié un communiqué déclarant que la vente de produits à base de CBD relevait toujours de son autorité. Cela signifie que le CBD peut être légalement extrait, mais pas vendu. La possession de produits à base de CBD n’a pas été pénalisée en vertu d’une quelconque loi actuelle.

Les graines de cannabis peuvent-elles être expédiées vers les USA ?

En vertu des lois fédérales, la possession, l’achat et la vente de graines de cannabis sont illégales. Pour cette raison, elles ne peuvent pas être expédiées vers les USA.

Cependant, certains États ont légalisé la culture du cannabis et les graines de cannabis peuvent être achetées et vendues dans ces États.

Le cannabis médical aux USA

Aux USA, de nombreux États ont maintenant légalisé le cannabis médical. La Californie a été le premier à le faire en 1996 et depuis, la majorité des autres États ont suivi son exemple.

Cependant, le cannabis médical demeure illicite au niveau fédéral. Le cannabis est classé comme drogue de catégorie I (drogues les plus dangereuses), peu importe qu’il soit utilisé à des fins médicales ou récréatives.

En 2009, le président Obama a encouragé les procureurs fédéraux à ne pas pénaliser les personnes distribuant du cannabis à des fins médicales, conformément à la législation de leur État. Cette position a été renforcée en 2013, lorsque le ministère américain de la Justice a publié un communiqué disant qu’il escomptait de « grands efforts de la part des États pour faire appliquer la loi (…) et qu’il différait pour le moment son droit à remettre en question leurs lois permettant la légalisation.”

Il est possible que la législation fédérale change, dans la mesure où le président Trump s’est prononcé en faveur du cannabis médical par le passé. Cependant, en 2019, il a publié un communiqué signé sur le cannabis médical, dans lequel il donne à son administration le droit de faire appliquer les lois fédérales sur les stupéfiants, même contre les individus qui se conforment aux lois des États.

Un médecin portant un masque tenant une loupe à une plante de cannabis

Le chanvre industriel aux USA

La culture du chanvre a été légalisée par le président Trump en 2018. Cette nouvelle loi agricole donne aux agriculteurs américains les moyens de cultiver du chanvre à grande échelle et devrait être reconduite en 2023.

La loi place le chanvre industriel sous la supervision du ministère américain de l’Agriculture. Pour que le chanvre soit autorisé, le THC (la substance qui provoque l’effet « planant ») ne doit pas constituer plus de 0,3 % de sa matière sèche. Cependant, bien que la culture du chanvre ait été rendue légale au niveau fédéral, la production de CBD demeure techniquement illégale, et sous le contrôle de la FDA.

Cela n’a pas empêché plusieurs entreprises multinationales, telles que Tilray Inc., Molson Coors Brewing Co. et Coca Cola Co., de se prendre d’enthousiasme à l’idée des perspectives futures, et elles sont nombreuses à être prêtes à se lancer dans la fabrication de produits à base de CBD dès qu’elles en auront l’autorisation officielle.

Une plante de cannabis poussant dans un champ contre un ciel bleu

Bon à savoir

Si vous avez l’intention de voyager aux USA (ou si vous y résidez), il est intéressant de savoir ce qui suit :

L’histoire du cannabis

Les USA ont eu par le passé un rapport compliqué avec le cannabis. Avant le début du 20e siècle, le cannabis était largement consommé et cultivé à travers le pays. Quand les premiers colons arrivèrent sur les côtes américaines, ils furent encouragés à cultiver du chanvre, un matériau utile pour la confection de textiles et de cordages.

Cependant, tout changea avec la promulgation de la loi d’imposition sur la marijuana en 1937. Ce fut la première mesure prise en vue d’une interdiction totale, et ses effets se ressentent encore aujourd’hui.

D’après le livre de Jack Herer L’Empereur est nu, Randolph Hearst fut la force motrice pour la prohibition du cannabis. Les plantations de chanvre des voisins mexicains de ce célèbre magnat de la presse faisaient obstacle à ses projets d’expansion, et Hearst risquait de perdre aussi bien de l’argent que des terres, et au bout du compte une grande partie de ses moyens économiques.

Furieux, il décida d’utiliser ses propres journaux pour mener une campagne de dénigrement du cannabis. Cette campagne déclarant que la plante était dangereuse et néfaste porta un coup d’arrêt à l’empire du chanvre de ses concurrents. Hearst utilisa aussi ses journaux pour répandre des contrevérités racistes à propos des criminels mexicains et de leur consommation excessive de cannabis.

Hearst reçut le soutien de divers personnages puissants, notamment Harry J. Anslinger, de l’Agence fédérale des stupéfiants. Il n’est donc pas étonnant qu’ils parvinrent à anéantir l’industrie du chanvre dans le pays.

Au cours des années qui suivirent, la situation américaine commença à évoluer. Mais il a fallu longtemps pour réparer le mal affligé par cette campagne de dénigrement menée par Hearst.

Attitudes à l’égard du cannabis

Aux USA, la majorité des gens sont favorables à la légalisation du cannabis au niveau fédéral. Cela est dû en grande partie à l’image différente qui en est donnée dans les médias. Le cannabis n’est plus si largement diabolisé – en fait, ses avantages sont même maintenant ouvertement débattus à la télévision et dans les journaux, ce qui influence l’opinion publique.

Mais certains sont encore farouchement opposés à sa légalisation. Le gouvernement actuel (républicain) a traditionnellement une attitude conservatrice à l’égard de la consommation du cannabis et de nombreux électeurs pensent qu’il est dommageable pour la société. Cependant, même le président Trump semble vouloir préconiser la légalisation du cannabis médical au niveau fédéral.

Arrestations liées au cannabis et racisme

Aux USA, un nombre plus important de personnes de couleur que de personnes blanches sont incarcérées pour des délits en rapport avec les stupéfiants. Alors que des politiciens ont prétendu pendant des années que cela était dû au fait que la consommation de cannabis était plus élevé dans les communautés de couleur, la vérité est loin d’être aussi simple. En effet, il semble qu’un racisme sous-jacent continue à alimenter ce discours.

Par exemple, selon les chiffres du Centre de la Justice des mineurs et de la Justice pénale, les taux globaux d’arrestations en Californie ont baissé de 40 % entre 1990 et 2008. Cependant, les arrestations pour des délits en rapport avec le cannabis ont augmenté de 127 % – le seul type d’infraction à augmenter au cours de cette période.

En 1990, le nombre d’arrestations de personnes de couleur en rapport avec le cannabis était pratiquement égal à celui de personnes blanches (alors que les personnes de couleur représentent bien moins de la moitié de la population). En 2008, 62 % de tous les individus arrêtés étaient de couleur et 42 % étaient âgés de moins de 20 ans.

Certains politiciens américains ont utilisé ce genre de statistiques pour suggérer que les délits en rapport avec le cannabis sont un plus gros problème dans les communautés de couleur, en particulier chez les Afro-Américains. Cela s’est pourtant révélé inexact. En fait, les Noirs consomment le cannabis dans des proportions sensiblement égales aux Blancs. Ironiquement, dans la tranche d’âge 18-25 ans, plus de Blancs que de Noirs en consomment.

Cette fausse opinion si répandue est dommageable et doit être remise en question. 

Soustraire les enfants des foyers où l’on consomme du cannabis

Le fait de soustraire les enfants de leur foyer est une autre pratique inquiétante, lorsqu’un parent ou un tuteur est pris en flagrant délit de consommation de cannabis. Quelquefois, même en cas d’arrestation pour une quantité limitée de cette substance, cela suffit pour que les services de protection de l’Enfance (CPS) en concluent que les adultes impliqués ne sont pas aptes à élever des enfants.

Il n’y a pas de chiffres officiels indiquant avec quelle fréquence cela se produit, mais certains cas signalés font penser que cela n’est pas rare. Certains des cas récents concernaient des personnes consommant du cannabis à des fins thérapeutiques, même celles consommant cette substance dans un État où l’usage du cannabis médical est autorisé.

Brielle « Bree » Green en est un exemple. Elle a été soustraite au foyer familial à l’âge de huit mois, en dépit du fait que ses deux parents étaient enregistrés comme patients se soignant au cannabis. Les parents ont dû mener un très long combat pour récupérer la garde de leur fille.

Événements cannabiques aux États-Unis 

Les États-Unis accueillent un certain nombre de grandes manifestations cannabiques tout au long de l’année, parmi lesquelles :

  • La NYC Cannabis Parade. Lancée dans les années 70, la NYC Cannabis Parade rassemble nombre de personnes désireuses d’apporter leur contribution à la lutte pour la légalisation de la plante. Outre la parade, la manifestation comprend également un rassemblement au cours duquel des intervenants viennent présenter les grandes thématiques du secteur, le tout sur fond de performances musicales.
  • The Seed to Sale Show. Cet événement de type B2B (business to business) a lieu à Boston et rassemble 3 000 chefs de file du secteur et plus de 150 exposants. Il a été mis sur pied pour couvrir l’ensemble des aspects de l’entrepreneuriat cannabique.
  • Hempcon. L’événement Hempcon, à San Francisco, rassemble les amateurs de cannabis de tout le pays. Il accueille des vendeurs de cannabis ainsi que des concours et des divertissements pour le plus grand bonheur de ses visiteurs.
  • Cannabis World Congress. Cet événement basé à New York a pour objectif de faire découvrir les opportunités liées à l’industrie du cannabis et du chanvre. Outre New York, la manifestation a également lieu à Boston et à Los Angeles.

Le cannabis sera-t-il légalisé dans le futur ?

Aux USA, le futur du cannabis est encore incertain. Le président Trump a suggéré de légaliser la consommation de cannabis médical au niveau fédéral, mais pour l’instant, il n’a pas indiqué qu’il devait en être de même pour l’usage récréatif.

Étant donné les valeurs conservatrices du gouvernement républicain, il semble improbable que l’usage récréatif soit légalisé dans un proche avenir.

  • Disclaimer:
    Bien que nous ayons déployé tous les efforts possibles pour assurer l’exactitude de cet article, son contenu n’est pas destiné à fournir un avis juridique ; chaque situation est différente et impose de consulter un expert et/ou un avocat.

Comments

5 réflexions sur “Le cannabis aux USA – lois, usages et histore”

  1. Bonjour à toute l’équipe de Sensi seeds et merci pour cet article très encourageant concernant l’évolution de la légalisation du cannabis aux Etats-Unis. Il est probable que si la Californie légalise le cannabis récréatif au mois de novembre, le processus de légalisation s’accélérera et s’amplifiera pur le devenir très rapidement au niveau fédéral. Cela sera un formidable tremplin pour un basculement vers la légalisation au niveau mondial.
    Malheureusement, il est à craindre que la France sera parmi les derniers à légaliser. D’ores et déjà, deux sites d’information cannabiques ont été censurés: Cannabis infos et , depuis aujourd’hui 17 juillet, Chanvre info.
    Chanvre info a subi dernièrement et à plusieurs reprises des piratages informatiques qui ont rendu le site accessible mais inopérationnel. À chaque fois le rédacteur de Chanvre info est brillamment parvenu à rétablir situation au prix d’un travail acharné et colossal.
    C’est avec tristesse que je constate ce jour que Chanvre info est désormais totalement inaccessible car il semble avoir été purement et simplement interdit d’accès sur internet.
    Je suis envahi d’un sentiment de dégoût et de colère face à la répression, la censure et la stigmatisation que l’état Français ( socialiste, qui plus est) continue à appliquer sur une partie importante de ses citoyens.
    Il ne nous reste plus que les Seeds shop tels que le vôtre pour rester informés de façon objective des évolutions et de l’avancée de la légalisation ainsi que de tout ce qui a un lien avec la sphère cannabique. Il est donc crucial que vous persévériez dans la diffusion d’information en plus de votre activité de commercialisation.
    Le point positif de cette situation, et que semble prouver votre article, c’est que les prohibitionnistes sentent le vent tourner et en viennent à user de tous leurs moyens pour désinformer la population du formidable basculement qui a lieu actuellement et dont le principal acteur, les États-Unis fut l’initiateur de la prohibition dont ils admettent, en légalisant état après état, que la prohibition du cannabis fut une erreur grossière et colossale en plus de se transformer en calamité en générant de la criminalité et une perte de ressources économiques pour les états.
    Ne lâchons rien et mettons les bouchées doubles.
    Vive le cannabis, la liberté, prospérité à Sensi seeds et bravo et merci aux cannabinophiles américains qui vont changer la face du monde.

  2. A la lecture des quelques commentaires du « contre », une seule chose me vient à l’esprit.
    La désinformation est reine.
    C’est incroyable de constater à quel point ces personnes ne se rendent pas compte des énormités qu’elles continuent de propager. Nous avons à dispositions suffisamment de preuves scientifiques réelles (j’entends par là non financées et détournées par des multinationales), ainsi que les expériences de milliers d’individus (et animaux), sur une période d’au moins 10 000 ans… pour prouver des nombreux avantages de cette plante.
    Avant de crier à tout va au diable sur les prétendus problèmes que créerait une légalisation, rendez-vous comptes que vous vivez DÉJÀ dans une société ou le cannabis est consommé sous plusieurs formes (plante entière, extractions, huiles…) pour ses vertus médicales, gustatives et psychotropes, tous les jours par des milliers de personnes.
    Son potentiel s’étend bien plus loin que la simple consommation directe : en transformant la fibre, énormément de possibilités s’offrent alors.

    Pour répondre :
     » Je n’ai pas envie de me retrouver sur la route avec des drogués… » -> C’est déjà le cas, je vous rassure.
    « critiquez-moi tant que vous voudrez (je ne répondrai pas) » -> On ne critique pas, on explique notre raisonnement et pourquoi. Votre silence est signe d’abandon.

    « mais on sait tous que la majeure partie des gens (surtout la plus jeune génération) qui veulent que cette loi soit adoptée sont ceux qui n’en ont pas besoin et veulent juste se défoncer… » -> J’espère que vous n’aurez jamais à souffrir d’épilepsie (entre autres)…

    « vous savez que c’est le cas, comme moi et comme beaucoup d’autres le savent ! Soyez réalistes et admettez que c’est vrai » -> Arrêtez d’essayer de vous rassurer en comptant sur le soutien de nouveaux arguments bien montés à coups de billets et non de sciences.

    « La marijuana est une condamnation à vie pour les crétins. Il n’y a qu’à voir le « Choom King » (le roi des fumeurs de shit, [surnom d’Obama, note du traducteur]. Le côté délirant de cette drogue n’est nulle part plus évident que quand les fumeurs d’herbe récitent leurs slogans usés et vides de sens » -> C’est sûrement vrai quand on pense que toutes les grosses têtes ont consommé, de nombreux artistes et athlètes également. A se demander qui est le plus crétin quand nous sommes obligés d’utiliser des mots et des slogans simples et proches des intérêts économiques de la population et non pour le bien des individus eux-même, ainsi que celui de la planète.

    « disant que l’altération de l’esprit et de l’humeur est une sorte de droit fondamental de l’individu et que l’herbe n’est pas addictive. Ouais, c’est ça… »

    Tu né avec, à disposition ton corps. TON corps, le tien ! Il n’appartient donc à personne d’autres la décision de le faire évoluer. Et certainement pas à cette maudite société…
    Qu’est-ce que l’addiction ? « Une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire ».
    Je rajouterais : afin d’activer le plaisir et de flatter l’égo.
    On peux donc dire que la nourriture d’aujourd’hui est fortement addictive ET NUISIBLE.

    https://sensiseeds.com/fr/blog/pourquoi-aimer-le-chanvre-comme-un-super-aliment/

  3. Cela fait 27 ans que je consomme hach et ganga avec des haut et des bas dans ma conso, pas grave car je fume peu ‘2 a 3 joint par jour , d’autres 8 a 10 parfois j’arrête quelques semaine ou mois.quand mes problèmes de santé reprennent, je suis bien heureux de reprendre le cannabis car je n’ai pas a prendre mon traitement médicamenteux qui ne me soigne pas aussi bien.les seuls problèmes que j’ai eu n’ont rien a voir avec la santé, mais avec la prohibition.

  4. Les Américains ont élu un président brillant et progressiste à l’esprit ouvert . Il leur sera difficile de trouver un candidat équivalent lors des prochaines élections présidentielles.
    Si le Colorado et l’état de Washington ont pu mettre en place une législation pour le cannabis, c’est parce qu’il a pris la décision de ne pas les en empêcher. Ainsi, il restera dans l’histoire pour avoir aussi été un précurseur dans la fin de la prohibition.
    Les cannabinophiles apprécient et respectent les hommes politiques humanistes et humains tel que Barack Obama ou le président Uruguayen Jose Mujica.

  5. elkhornridgeestates.com

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    Maurice Veldman est membre de l’Association néerlandaise des avocats criminalistes et il est l’un des avocats en matière de cannabis les plus réputés des Pays-Bas. Avec ses connaissances du droit administratif et pénal acquises au cours de 25 années d’expérience, il défend les vendeurs de cannabis et les producteurs de chanvre en faisant valoir les inégalités entre les individus et l’Etat
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